Une Exportation Etrangère [ Kintaro Akihiko & Negi Shiinjo ] ///Fin-> voir suite///

(Je ne garantis pas que ce poste soi génial, mais je me lance >~< ‘’)

Je me réveillais en ce matin d’été, entravé aux barreaux de ma cage par des chaînes reliées à mon cou, mes bras, ma ceinture et mes jambes. Je ne savais pas où j’étais. Cela faisait trois jours que Monsieur Loyal, l'homme qui m'avait élevé, m’avait envoyé dans cette ville. Trois jours que le bateau me rendait malade. Nous étions enfin arrivé. D’abord, le bateau s’arrêta, puis une vive lumière éblouit mes yeux endormis. Nous étions enfin arrivé à destination. Je voyais entre les barreaux, les marins décharger les bateau, les marchand vanter leur produit et les badaud regarder avec curiosité l’étrange marchandise que j’étais. Il me fallut un certain temps pour remarquer que d’autres personnes étaient hybrides, ainsi que l’absence de femmes. Je n’eu pas vraiment le temps d’y penser. A peine ma cage fut déchargé qu’un homme très musclé m’emmena par la seule force de ses bras de béton. Je fus conduit sur une grande place. Ma cage fut posé sur une sorte de scène, devant une foule d’homme qui m'étaient inconnu. Un homme habillé d’un haut-de-forme et d’une queue de pie vint alors se poster à quelques mètres de ma cage. Il prit un micro, et annonça d’une voix forte, faisant trembler les haut-parleurs :

- Braves Citoyens ! Nous venons de recevoir une cargaison d’une ville humaine ! Un Jeune garçon d’une quinzaine d’année, croisé avec un chien ! De très bon caractère, en bonne santé !

Il pris alors une voix perverse et continua :

- Ce dernier n’étant plus puceau, il possède deux ou trois notions dans ce domaine…

Il se mit alors à rire, couvrant les voix qui débattaient dans le publique. Je ne disais rien, je savais que de toute façon, même si je tentais de m’enfuir, je ne le pourrais pas. Je me blottis au fond de ma cage, effrayé, laissant couler mes larmes le long de mes joues, regardant tout les potentiel acheteurs et me demandant auquel j’appartiendrais.

J’étais désespéré.

J’entendais les enchères monter, encore et encore. Au fur et à mesure, je me mis à ne plus les entendes. J’étais perdu dans mes pensées. Qu’allait-il m’arriver ? Qu’allait-il se passer ? Chez quel tordu allais-je finir ? Le désespoir grimpait en moi. C’est alors qu’une voix fendit mes pensées. J’ouvris les yeux, surpris, et fixais l’homme qui avait crié ainsi une telle somme. Par la suite, tout le publique se tut. Certain se mirent à chuchoter, d’autre s’en allaient. Je restais la, les yeux rond, à fixer cet homme, le regard encore mouillé. L’homme au Haut-de-forme Déglutit et annonça avec un peu d’hésitation dans la voix :

- 10 000 Une fois ! 10 000 Deux fois….

Il hésitât un long moment, puis reprit.

- 10 000 Trois fois ! Adjugé ! Vendu au plus offrant !

On me traîna hors de la cage pour m’enfiler des fers au pied et aux mains, ainsi qu’un collier relié à une solide mais légère chaîne que l’on remit à mon acheteur. Tous les regards étaient posés sur nous. Des murmures se faisant entendre, des regards surpris, ainsi que des regards de mépris nous fixaient. J’étais mal à l’aise et voulus fuir. J’esquissais un mouvement de recule, tirant sur mon collier, mais mes fers me déséquilibrèrent. Je m’étalais lamentablement sur le sol tendis que certain cruels personnages éclataient de rire.

J’étais très mal à l’aise.

Kintaro tourna son regard autour de lui. Un silence de mort régnait à présent dans l' attroupement et des chuchotements se firent entendre. Plus personne ne parlait à présent, cela du à l'enchère phénoménale du maire. Il ne regardait plus "l'enfant" mais son attention était sienne. Oui Le vendeur d'une voix puissante alarma la population de la vente qui lui revenait de droit. On amena le garçon jusqu'à lieu et on lui donna une chaine accroché à un collier, pareil à une laisse pour un chien. Prit de panique, son esclave recula mais s'écroula au sol. Des rires retentirent et les paroles s'élevèrent. A présent la population reprenait enfin vie et les insultes de certain fusait droit sur le maire. Lui n'était occupé qu'a une chose: le gamin. Il s'approcha de lui, doucement, et lui proposa sa main pour l'aider à se relever. Il devait certainement le prendre pour l'un de ces pervers du coin. Pourtant le geste qu'il venait de dire était une marque de confiance qu'il lui accordait et semblait dire, à sa façon, "n'est crainte, je ne te ferais aucun mal...". La peur du petit esclave faisait qu'il ne bougea pas. Le mage le prit alors par les épaules, de sa force, et le souleva d'un coup. Il se tenait à présent sur ses pieds, position moins humiliante pour celui-ci. Leurs regards étaient plongé l'un dans l'autre. Il le détourna et regarda et vie un coin tranquille pour s'entretenir avec le jeune homme. Il le tira par la main et non par cette chaine relevant toute la cupidité de ces gens.

Arrivé à destination il le regarda tendrement mais la pitié venait aussi au rendez vous. Il retira ses menottes grâce à la clef offerte par le vendeur et retira la chaine tout en laissant bien le collier. Que voulez vous! Il n'allait pas lui donner sa liberté car il serait certainement perdu dans cette ville et mourrait certainement au bout d'une semaine. De plus il était quand même tombé sur une personne de choix: Le maire...
Il lui tendit un mouchoir en tissus de soie pour essuyer les larmes sur son si beau visage. Il ne bougeait toujours pas. Il ne lui avait pas laisser le temps de tout façon, il les essuya lui même. On pourrait voir par la un geste de rapprochement et c'était son attention, mettre en confiance le mignon petit hybride. Sa voix était dur mais la méchanceté ne se percevait pas en elle.


Ne t'inquiète pas je vais pas te manger...

Un clin d'œil fit face sur son visage et ses yeux pris une légère teinte bleuté pris d'affection soudaine. Il continua sans appelle.

Je m'appelle Kintaro. Tu peux me donner un surnom si tu trouve mon nom trop long. Je suis le maire de cette ville. Je te demanderai pas grand chose.... Tu t'appelle comment dit moi.

Je regardais ses yeux changer de couleur avec stupéfaction, comme hypnotisé, ignorant mes poignets et mes chevilles endoloris. Il me fallut plusieurs longues seconde pour répondre à sa question. Je baissais la tête et répondis timidement d’une voix à peine audible, un sanglot dans cette derniere :

- Negi… Shinjo Negi…

Pour être franc, je venais d’inventer ce nom. Je voulais oublier mon passer, oublier le cirque, oublier tout ce qui m’avait tant fait souffrir. J’avais donc annoncé le premier nom qui m’était venue à l’esprit, un peu honteux d’avoir mentis.
Je regardais longuement mon maître, comme captivé. A force d’y réfléchir, je me dit qu’il ne devait pas être méchant… puis mon passé me revint en tête. Monsieur Loyal non plus n’était pas méchant, au début. C’est par la suite qu’il devint si cruel. Je détournais le regard et baissais la tête. Au fond, je ne pouvais faire confiance à personne de peur d’être trahis.
Mon acheteur me repris par la main, m’obligeant à avancer. Au fond, j’étais soulagé qu’il n’utilise pas la chaîne… De plus, sans les fers, j’avais moins de difficulté pour me déplacer.
Je regardais les badauds et les passant, tout en essayant de garder le bon rythme et ne pas me faire tirer par le bras comme plus tôt.
Nous traversâmes de longues rues avant d’arriver devant une superbe Maison Romaine. J’étais bouche bée. Mon nouveau maître était donc si riche que cela ?

Je savais son nom, certes, mais au fond… qui était-il ?

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